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Assainissement

Pourquoi faire une étude de sol en assainissement non collectif ?

Lorsque un bâtiment ou habitation ne peut être raccordé au réseau d’assainissement collectif, appelé aussi "tout-à-l’égout", alors un système d’assainissement non collectif ou autonome doit être mis en place. Celui-ci doit être conforme aux réglementations en vigueurs (arrêté du 7 septembre 2009) et aux obligations techniques (DTU 64.1). Seule une étude de sol, à la parcelle hydrogéologique et pédologique, pour la définition et le dimensionnement du système d’assainissement non collectif, peut déterminer le système à mettre en place, au cas par cas.

 

Dans le cas des habitations individuelles ou de capacité d'habitation de petite ampleur (moins de 20 personnes),  la possibilité de plusieurs solutions sont réglementairement envisageables. Le choix final sera déterminé suivant les contraintes techniques et obligations réglementaires disponibles, suivant la configuration du site.

 

Solution 1 : la plus simple et souvent la moins d'onéreuse, la fosse septique toutes eaux qui servira de pretraitement (décantation et sédimentation des matières) suivi d'un système d'épandage et d'infiltration qui servira de traitement des eaux polluées.

 

Cette solution à l'avantage de nécessité d'un minimum de travaux (une cuve + un épandage). En revanche pour mettre en place cette technique, il faudra respecter :

 

1° - Le cadre réglementaire : être à plus de 3 m des limites séparatives cadastrales du voisin, être à plus de 3 m de tout arbres ou végétation avec fort pouvoir racinaire, être à plus de 5 m de toute fondation ou construction porteuse, être à plus de 35 m de tout captage destiné à la consommation humaine (puits, rivières, sources ...) ;

 

2° - Le cadre technique : être sur un terrain plat et naturel (non remanié), avoir suffisamment de place disponible, avoir un terrain ayant un qualité d'absorption et d'infiltration des sols adéquates.

 

Solution 2 : plus complexe et plus onéreuse que la première, les filières dites agrées. Celles-ci regroupe les micro-stations, filtres compactes et filtres plantées. Chacune de ces solutions permettent en milieu étanche, à la fois le pré-traitement (par décantation et/ou sédimentation) puis le traitement (par aérobie forcée ou statique).

 

Ces solutions ont l'avantage de proposer un rejet d'eau épurée à 95% minimum, ce qui à pour conséquence de permettre un système de rejet et d'infiltration un peu moins encombrant. Les solutions en filières agrées de type micro-stations, filtres compactes permettent également la possibilité de déroger à certaines règles administratives (sous couvert d'autorisation) comme les limites de propriétés, de fondation et système constructif (sous couvert de protection de ceux-ci).

 

IMPORTANT : dans tous les cas, après une filière agréée, micro-stations, filtres compactes et filtres plantées, la quantité d'eau utilisé est identique (1 litre provenant de la maison pour 1 litre rejeté). Ainsi, il est impératif de prévoir une solution de rejet des eaux traitées.

Dans certaines régions de France, il est autorisé de rejeter les eaux propres dans un réseau hydraulique permanent (rivière, canal ...). Cette dernière possibilité est strictement interdite par arrêté préfectoral, dans les département du Var, Alpes-Maritimes et Bouches-du-Rhône car les réseaux hydrauliques superficiels s'assèchent en saison estival. Ainsi, il est nécessaire d'organiser un système d'infiltration des eaux traitées dans le sol.

 

Solution 3 : La cuve d'accumulation ou de stockage. Celle-ci à l'avantage d'opposer un très faible cout d'installation comparativement au deux précédentes solutions. Il s'agit d'une simple cuve d'un volume déterminé (3 m3, 5m3, 6m3...) avec uniquement une entrée depuis le bâtiment et sans aucune sortie.

 

Dès lors que la cuve est pleine, alors il sera nécessaire de faire procéder à une vidange par un professionnel.

Cette solution aura l'inconvénient de coûter très chère en usage permanent, car elle nécessite une vidange régulière et autant de fois que nécessaire, soit plusieurs fois par an. Par exemple, une cuve de 5m3 qui supporterai 5 habitants, devrait être vidangée tous les 8 à 10 jours, suivant le temps d'utilisation des sanitaires, ce qui équivaut à 36 à 45 vidanges par an. La solution de cuve d'assainissement d'accumulation ou de stockage peut toutefois intéressante pour des résidences secondaires très peu occupées.

 

Solution 4 : les toilettes sèches. Elles ont l'avantage de ne plus nécessiter de système d'assainissement non collectif pour les rejets de toilettes. Toutefois, il est à noter que dans le cadre d'usage d'équipement sanitaires produisant un rejet d'eau (douches, lavabos, éviers...), un système d'assainissement non collectif correspondant aux solutions 1, 2 ou 3, sera indispensable.

 

 

 

 

 

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